---CINE--- EROS (by H. LIME)

Ce salaud d'H. Lime (à droite) essaie de chiper le pain perdu de la femme de Monsieur Ducobu (à gauche), sous l'oeil d'un bébé ailé un rien mêle-tout.

H. LIME, le retour, conseille...

Cueillez dès aujourd'hui l'Eros de la vie

"Cher Monsieur Ducobu,

Eros est donc le Dieu grec de l'amour, considéré comme le plus jeune des dieux, il est représenté sous les traits d'un enfant qui blesse les cœurs de ses flèches (Merci à Larousse et je ne parle pas ici de la voisine de Ducobu). En gros ce serait un peu un Cupidon qui se la pète car moins connu.

Mais comme dirait Head & Shoulders, revenons à nos pellicules, puisque Eros est aussi le nom d'un triptyque (film en trois parties) de Antonioni, Soderbergh et Wong Kar Wai, soit trois réalisateurs ayant peu de choses en commun (nationalité, âge et manières de filmer assez différentes) si ce n'est visiblement le souci de faire un film ensemble.

Mais ce film, comment est-il? Les images de la première partie (M.Antonioni, "the dangerous threads of things"), traitent de la fin (en tout cas cela sent le pâté) d'un couple et de sa manière d'y faire (perdre la) face dans un cadre italien splendide. Le deuxième (S. Soderbergh, "Equilibrium") nous fera voir d'une manière différente les relations patient (un Robert Downey Jr épatant) - spychologue impatient. Le troisième (Wong Kar Wai, "La main") me ferait volontiers couper mon petit doigt (comme le font certains mafieux chinois en guise d'appartenance à leur triade) pour que ce type de films continue à être réalisé.

Ce n'est certainement pas du prédigéré ni un blockbuster (à ma connaissance, il ne passe qu'au Vendome) mais un film qui fera trotter dans nos têtes les flèches dont nos cœurs comblés, lassés ou blessés sont si avides.

H. Lime

P.S. Je rigolais évidemment pour le petit doigt, n'en ai que trois et y tient comme à mes dents."

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