"Du bruit dans l'escalier... Mais qu'est-ce qu'elle fait, ma voisine ? Elle rentre, elle sort, et pendant ce temps, je reste seul derrière mes faux bégonias". Voici la réponse, Monsieur Ducobu ! Ceci est votre agenda.

12/19/2005

---21/12--- "TOUS LES AUTRES S'APPELLENT ZEKI"

"Demander l'asile ? Sont fous, ou quoi ?" Et pendant ce temps, Monsieur Ducobu entend siffler l'entonnoir, que c'est triste un entonnoir qui siffle dans le soir.

"Tous les autres s’appellent zéki" :

Un spectacle vivant et un film à Ixelles autour de la thématique de la demande d’asile,
alors que l’église Saint-Boniface est aujourd’hui occupée par des demandeurs d’asile.

Petit Théâtre Mercelis
13 rue Mercelis à 1050 Bruxelles
21 décembre 2005
20h00
entrée libre
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Le film « Pour vivre, j’ai laissé »

(réal. Güldem Durmaz, Bénédicte Liénard, Valérie Vanhoutvinck, Belgique, 2004, documentaire, 30min)

'Septembre 2004 des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d'asile.
Ceux-ci s'emparent de la caméra et filment eux mêmes leur intimité dans ce centre pour réfugiés.'

Né d'une démarche militante, concrétisé sous la forme d'un atelier vidéo, le film est avant tout un incroyable acte cinématographique brut qui transcende la dynamique habituelle d'atelier pour accéder, enfin, au cinéma. Car bien au-delà du récit de vie, du constat ou du témoignage, le film travaille une autre dimension, celle du lien, de l'écoute, du "nous-ici-ensemble".
Et par un subtil jeu de miroir, il questionne enfin les frontières de notre regard sur les demandeurs d'asile, et pose la limite de la compréhension du monde à travers l'unique lorgnette de l'image brute du réel. Un film comme celui-ci, par sa poésie et son épure, ouvre enfin un champ de sens et de lien possible… - Javier Packer-Comyn.

Le spectacle vivant

Suite au tournage du film : « Pour vivre, j'ai laissé », un mouvement de création se poursuit empruntant les chemins du spectacle vivant. Des demandeurs d’asile, des comédiens, des cinéastes prolongent l’expérience de LA rencontre.

Une écriture de Karine Birgé, Felissa Cereceda, Ergün Elelci, Zeki Gürarslan, Umar Jibirin, Bénédicte Liénard, Dédé Mutombo Kazadi, Réan Mousazadeh, Moustafa Mohaman.
En collaboration avec des occupants de l’église Saint-Boniface à Ixelles.