"Du bruit dans l'escalier... Mais qu'est-ce qu'elle fait, ma voisine ? Elle rentre, elle sort, et pendant ce temps, je reste seul derrière mes faux bégonias". Voici la réponse, Monsieur Ducobu ! Ceci est votre agenda.

8/06/2004

---9/08 > 5/09--- PleinOPENair

"Ca c'est de l'administration ! Ma voisine, dont j'ai visité les rêves la nuit passée - j'avoue que je profite parfois du don d'entrée dans le cerveau des gens que l'on reçoit à la mort, ah si j'avais pu l'avoir, vivant, j'en aurais résolu des énigmes policières à Ixelles, comme par exemple la mystérieuse disparition des hérons des étangs, on n'a jamais pu faire avouer la chose à la principale suspecte, une boulangère à la retraite qui occupait ses jours vides en faisant de très bons cramiques qu'elle jetait tout entiers aux canards, ou encore l'affaire des vols de sashimis à la Place Fernand Cocq, de gros poissons, ceux-là, sans parler du dépeceur fou des bulles à verre place de la Tulipe - ma voisine, donc, disais-je, a rêvé pas plus tard qu'hier d'un autre monde administratif. Ca ressemblait un peu à la Cité de leur festival, là, oui, un peu comme Brupark et Kinépolis, des fontaines, un restaurant, une esplanade, des films. Les gens étaient contents de travailler, ils souriaient, ils volaient haut. En plein air. Vous voyez le tableau. Et tous ces papiers qui volaient. Moi je dis : c'est pas permis des rêves comme ça. On en a arrêté pour moins d'utopie que ça !" Et pendant ce temps, Monsieur Ducobu se trouve un peu nuagecratique depuis qu'il est au ciel.



Ce sont eux qui l'on dit :

"Embellir et assainir"... "Relier haut et bas de la ville". Les arguments qui ont servi, à l'époque, à rayer le quartier des Bas-Fonds et y implanter la Cité administrative de l'Etat, sont les mêmes qui justifient aujourd'hui le probable démantèlement de ce site. Revendue au privé, la Cité n'est déjà plus de l'Etat. Bientôt, elle sera aussi vidée de sa fonction administrative... Il restera donc une Cité potentielle, investie cet été par le PleinOPENair et pour laquelle ce festival a même troqué son nomadisme habituel.
Du 9 août au 5 septembre, les occasions de s'y rendre seront donc nombreuses, variées et... gratuites. Vous pourrez en découvrir quelques-unes dans le programme en ligne du PleinOPENair. Et vous en trouverez d'autres, sans doute, par vous-mêmes...

=> Chaque midi, du lundi au vendredi, le Restaurant de la Cité vous sera ouvert: pour y bien sûr, mais aussi y visiter une exposition ou y faire la pause sur une terrasse, aménagées pour l'occasion.

=> Chaque jeudi, la terrasse se prolongera en fin d'après midi dans différents lieux de la Cité. L'occasion de prendre l'apéro au coucher du soleil, de fêter les costumes du concours d'habillage des statues et d'inaugurer les "Arbres chaulés". D'emprunter des jeux de pétanque, de cartes... De profiter des Jardins Péchère, d'animations, d'installations sonores et de performances... D'y écouter Neven, Street Music ou les Quiet Stars, les pieds dans l'eau. Ou encore de participer au happening du label Pneu dans la Gare du Congrès...

=> Les vendredis et samedis feront place aux films et aux concerts, le plus souvent en plein-air.

Côté musique, lancement des festivités avec l'inclassable orchestre de Daniele Sepe! Et puis, place à la chanson Tamazight de Khalid Izri, au dub rock d'EZ3kiel, au non-sens de Monsieur Orange, à l'électro-pop de Juicy Panic et de Bruno Coeur Vert; ou encore au hip-hop avec Manza et Bienvenu N Sonar, aux croisements illégitimes de Carton (entre Jello Biafra et Julos Beaucarne), ainsi qu'à la "Fantaisie musique" des Septembristes bien nommés.
Côté cinéma, la programmation proposa une série de films rares ou inédits, dont le classique anglais Passport to Pimlico d'Henry Cornelius, le documentaire sur La bataille des Marolles de Pierre Manuel & Jean-Jacques Péché, La planète sauvage de René Laloux avec des dessins de Roland Topo, La Nube de Fernando Solanas, l'inoubliable Songs from the Second Floor de Roy Andersson, ainsi que les monstres en carton pâte de Mothra contre Godzilla du japonais Inoshiro Honda...
Enfin, une soirée décrochage aura lieu dans le Restaurant, avec notamment le collectif italien Doppler Video. Quant à la soirée de clôture, elle prendra la forme d'un PleinOPENscreen spécial dans la Salle polyvalente.

=> Les dimanches, vous ne serez pas en reste:
deux brunchs artistiques dans les "jardins perdus" avec ;
et rendez-vous chaque semaine aux pour des rencontres, expos, apéros-concerts, une brocante etc.

=> Plusieurs balades et visites guidées vous permettront également de découvrir l'intérieur de la Cité, les plantes de ses jardins, ses alentours, d'autres sites bruxellois rangés comme lui dans la catégorie des "ZIR" (zones d'intérêt régional), ou encore de silloner le quartier "européen"...

=> Vous pourrez emprunter les Chemins de traverse, suivant le tracé des anciennes rues du quartier des Bas-Fonds et, au hasard de vos déambulations, croiser la Maison des trouvailles sur l'esplanade du Congrès, l'Ecolabus, ainsi qu'une série d'installations notamment dans les anciens magasins de la rue de Rivoli: où l'ex-Traiteur Speedy accueillera une vidéothèque, une Microboutiek, le Bureau des Anomalies Urbanistiques, ou encore le "work in progress" du CitéAcollages...

=> Une série d' sont aussi proposés. Récolter des témoignages sonores, réaliser un film d'animation, apprendre la vidéo digitale, le cinéma sans caméra, la sérigraphie ou encore la cuisine végétarienne! Mais aussi échanger sur les usages de l'architecture et de l'urbanisme, ou sur l'utilisation de la vidéo par des groupes d'habitants...

=> Enfin, notez que la Cité et le PleinOPENair seront sur les ondes de Radio Panik 105.4 FM à Bruxelles. Avec l'émission Cité interdite, chaque jour entre midi et 14h00 et entre 18h00 et 20h00...
Et qu'une série de projets prendront place autour et alentours de la Cité, en collaboration avec les Jardins de poche, la Médiathèque du Passage 44, etc.

www.pleinopenair.org

1 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

C’est complètement par hasard qu’une amie a moi, ayant oublié mon adresse courriel, a décidé de chercher mon nom avec google, et est tombée sur un lien vers votre site de Monsieur Ducobuc et me l’a envoyé. Alors vous imaginez ma surprise en lisant votre entrée du 19 juin, 2003, en particulier l’interlude intitulé “Pique Nique Ta Soeur”, étant donne que je suis ce canadien dont écrit votre sœur. Je ne me rappelle pas non plus de l’identité exacte du professeur en question, mais j’ai une bonne idée de l’identité de votre sœur. Il paraîtrait que c’est une ces situations communes où la stratégie des jeunes est de sembler distant envers ceux qu’on aime, car moi j’avais les mêmes sentiments que votre sœur. Peut-être n’est-ce pas par coïncidence que de j’ai marié une femme avec le même prénom?..

En tout cas, SVP remettez mes remerciements à votre sœur pour sa ‘vengeance’ et passez lui mon adresse courriel (rtekker@yahoo.com) – je suis curieux de savoir ce qu’elle est devenue.

N’ayant plus beaucoup l’occasion d’utiliser le français que j’ai appris pendant mes années à Liege, je suis certain qu’il y a des fautes d’orthographe ci-inclus, mais j’espère que vous, et surtout votre sœur, me pardonnerez encore une fois.

7:49 PM

 

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